Taxis volants en Chine : une révolution technologique face à des défis majeurs

La Chine s’apprête à transformer la mobilité urbaine avec ses taxis volants, alliant innovation et défis réglementaires.

Face à la congestion urbaine croissante, la Chine mise sur les taxis volants pour offrir une alternative innovante au transport terrestre. Des entreprises comme EHang, pionnière avec son modèle EH216-S, ont déjà vendu 300 exemplaires de cet engin autonome.

Avancées technologiques et acteurs clés

EHang a obtenu la première certification mondiale pour son taxi volant autonome EH216-S, devançant des concurrents européens tels que Boeing.

D’autres acteurs chinois, comme AutoFlight et Xpeng, développent également des aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL), visant à révolutionner le transport urbain.

Opportunités et défis d’une mobilité aérienne urbaine

Les taxis volants promettent de réduire la congestion et les émissions polluantes, tout en diminuant les temps de trajet. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de régulation de l’espace aérien, de développement d’infrastructures adaptées, de sécurité et d’acceptation sociale. La Chine prévoit d’introduire 100 000 voitures volantes dans ses villes d’ici six ans, nécessitant la mise en place d’un réseau de trafic aérien et d’installations au sol appropriées.

La Chine, en investissant massivement dans cette technologie et en assouplissant les restrictions de l’espace aérien, se positionne en leader mondial de la mobilité aérienne urbaine.